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Les engrais verts nécessitent une conduite à part entière, du semis à leur destruction, afin de tirer le maximum de bénéfices. Le choix du couvert et son mode de destruction sont des facteurs clés pour piloter la restitution d’azote. Cet article répond aux questions que peuvent se poser les vignerons sur les pratiques et les performances des engrais verts.

Un engrais vert est un couvert végétal conçu pour être un amendement organique. Il constitue ainsi un moyen de stocker de la matière organique dans les sols et de fournir des nutriments à la vigne. L’apport de matière organique par un engrais vert, notamment son ampleur et sa disponibilité pour la vigne, dépend de sa composition, des conditions dans lesquelles il se développe et est détruit. En tant que couvert végétal, un engrais vert permet également une amélioration des propriétés physiques du sol (capacité de rétention d’eau, stabilité structurale …), un renforcement de la vie du sol et une réduction du ruissellement. Une compétition hydro-minérale avec la vigne est souvent observée quand le couvert est détruit tardivement.
Tout couvert végétal doit ainsi être géré de manière adéquate pour que cette compétition ne devienne pas problématique. Les modalités de gestion d’un engrais vert, du semis à sa destruction, sont variées et impactent son développement ainsi que les restitutions à espérer. L’IFV a mis en place un réseau de parcelles dans le vignoble du Sud-Ouest pour recenser les différents modes de gestion des engrais verts et étudier les effets de ces choix techniques sur leur développement.

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