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Cet essai a pour objectif de comparer les impacts d’une viticulture conventionnelle, raisonnée et biologique sur différents indicateurs : agronomiques, œnologiques, environnementaux et économiques.

Depuis plusieurs années, la prise de conscience des déséquilibres occasionnés par la viticulture devient de plus en plus importante. Ces déséquilibres proviennent de plusieurs sources, principalement la lutte phytosanitaire (emploi de pesticides dangereux pour l’homme et la faune et flore auxiliaires), la non-culture (herbicides) et la fertilisation. Ils portent sur l’environnement et la santé humaine, sujets qui préoccupent de plus en plus non seulement les viticulteurs et professionnels de la filière mais aussi les consommateurs et l’opinion publique en général. En prolongement de ce concept, vient se greffer la notion d’agriculture durable avec le souci de laisser aux générations futures une terre propre. Des efforts importants ont été faits en Beaujolais afin de promouvoir une viticulture plus soucieuse de l’environnement : Obser’VIGNE (groupes de lutte raisonnée), Terra Vitis®, Contrat de lutte contre l’érosion… A ceci vient s’ajouter la montée en puissance de la viticulture biologique, avec des objectifs très proches de la viticulture raisonnée, soutenue d’ailleurs financièrement par les décideurs gouvernementaux. Les influences de ces trois systèmes de production, au vignoble, sur l’environnement sont donc intéressantes à étudier, sans oublier d’intégrer leurs effets sur la qualité du vin, souci majeur d’une appelation d’origine protégée, et sur les coûts. L’idée n’est pas de mettre en avant tel ou tel système mais bien de mettre en évidence les point positifs et négatifs de chaque système au regard des différents paramètres étudiés. L’originalité d’une telle étude est d’englober tous les aspects de la conduite de la vigne et donc de mettre en exergue l’impact réel d’un itinéraire technique donné.

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