Bio

Etude des plants de vigne « biologiques » et diversité intra-variétale

 

L’objectif de l’opération est d’étudier les conditions de production de plants bio, compatibles avec le cahier des charges de l’Agriculture Biologique. A ce jour, différentes impasses doivent être prises en compte :

  • L’application d’insecticides est imposée par la réglementation sur vignes-mères et pépinières. Une seule matière active est homologuée (pyrèthres naturels) et seuls 2 produits formulés sont homologués mais ce produit n’est pas autorisé sur vignes-mères et pépinières à cause de sa trop faible rémanence (sauf dérogation officielle accordée par la DRAAF).
  • Le cuivre est la seule matière active autorisée en viticulture biologique. Les conditions sont très favorables au mildiou en pépinière (vigueur, entassement de la végétation). Il est envisagé de restreindre à moyen terme l’usage du cuivre en viticulture biologique avec le passage de 6 à 4 kg/ha et par an, sans lissage.
  • La production de plants de vigne requiert fréquemment l’utilisation de désinfectants pour lutter contre le développement du botrytis notamment pendant la phase de stratification des greffes boutures. Aucun produit biologique n’est actuellement autorisé pour cet usage.

Les viticulteurs bio souhaitent développer la sélection massale. Cette technique n’est pas sans risque, notamment en ce qui concerne la protection contre certaines maladies et l’utilisation de matériel végétal potentiellement virosé. Un projet de recherche pourrait permettre de préciser les impacts potentiels de la diversité intra variétale (massale et clonale) à l’échelle d’une parcelle de vigne et le développement de maladies (cryptogamiques, du bois…) dans cette parcelle. Dans un premier temps, les conservatoires de clones peuvent éventuellement servir de base à cette expérimentation. Ce matériel dit de biodiversité vigne est disponible auprès des partenaires de la sélection vigne de l’INRA et de l’IFV.

Derniers résultats acquis

Le projet FranceAgrimer Flavescence dorée s’est terminé en 2016. Il comportait un axe de travail sur la lutte contre le vecteur de la flavescence dorée, Scaphoideus titanus, en viticulture biologique. Les travaux n’ont pas porté sur la pépinière en particulier mais sur des stratégies permettant de contrôler au mieux les populations du vecteur. Il s’est avéré que les stratégies à 2 ou 3 traitements à base de pyrèthres naturels s’avèrent plus efficaces que les stratégies à 1 seul traitement. D’autres part, aucun lien n’a pu être établi entre les conditions d’emploi et de mise en œuvre (température, pratiques agronomique, enherbement, heure de traitement, type de pulvérisateur…) et la sécurisation du niveau d’efficacité des traitements. Les efficacités des traitements à base de pyrèthres restent toujours très variables et méritent d’être contrôlées grâce à des comptages d’individus.

N.B. : Aucun travail spécifique sur la production de plants bio n’a été mis en œuvre car les impasses persistent et interdisent pour l’instant la possibilité d’aller plus loin. Cependant ces impasses n’existent pas qu’à la pépinière. Elles sont étudiées dans d’autres opérations de l’IFV Voir

L’équipe projet

Focus

Lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée avec le pyrèthre naturel.
Synthèse des résultats du projet FranceAgriMer Flavescence Dorée de la vigne 2016

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Les autres résultats de recherche de l’IFV sur la Flavescence dorée

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