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Aux défis économiques et commerciaux, s’ajoutent pour la viticulture beaujolaise comme ailleurs, les exigences de la nécessaire transition agro-écologique et de l’adaptation au changement climatique.

Le challenge est d’autant plus difficile à relever en Beaujolais du fait des surfaces importantes cultivées en pente et, dans certaines situations, de particularités de sols sableux et acides. Avec près de 850 ha plantés dans des pentes supérieures à 30 %, le Beaujolais est aujourd’hui un des vignobles français les plus escarpés, répondant à la définition internationale de la viticulture de montagne et de forte pente donnée par le CERVIM1.

Qualifiée d’héroïque à juste titre, la viticulture de coteaux contribue à la valorisation paysagère d’un vignoble et plus largement à l’image d’une région tout entière. C’est d’ailleurs un axe de mise en avant de la région Auvergne Rhône-Alpes, qui accueille une majorité de vignobles en situation de forte pente, à travers les travaux du comité vin AURA.
La meilleure connaissance des sols de coteaux apportée par la cartographie (engagée depuis 8 ans maintenant et qui arrive à son terme), doit permettre de préserver ce patrimoine fragile en attente de reconnaissance à travers le label Geopark. Les réponses expérimentales de systèmes de conduite innovants et adaptés au contexte environnemental, réglementaire et climatique d’aujourd’hui et de demain, permettent d’envisager des adaptations techniques si, par ailleurs, la maîtrise des coûts, forcément supérieurs en coteaux, est appuyée par des stratégies de valorisation économique, vectrice d’image sur le plus long terme.
La viticulture de coteaux est-elle une chance pour le Beaujolais ? Faut-il investir pour transformer ce handicap naturel en atout ? Voici les questions auxquelles tentent de répondre les intervenants des 26e Entretiens du Beaujolais..

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