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L’utilisation de produits phytosanitaires en viticulture favorise la production de raisins sains, indispensables à l’élaboration d’un vin de qualité. Toutefois, elle peut entraîner également la présence de résidus dans les raisins, puis les vins. Or, bien qu’aucun risque toxicologique réel n’ait pu être associé à la présence de résidus de pesticides dans les vins, compte-tenu des faibles concentrations retrouvées, cette problématique constitue une préoccupation majeure pour les consommateurs et l’ensemble de la filière viticole.

L’objectif de ce projet de recherche est d’identifier et valider des itinéraires techniques viticoles qui permettent de réduire significativement le nombre de molécules phytosanitaires quantifiées et les teneurs en résidus dans les vins tout en maintenant des stratégies efficaces et conformes avec les bonnes pratiques au vignoble.

Principe de l’étude

L’hypothèse de départ est de considérer le stade de la floraison comme le stade à partir duquel le traitement peut entraîner « un risque résidu » plus important. Le choix et le positionnement des molécules se fait ensuite sur la base et la connaissance des facteurs de transfert raisin/vin de chaque molécule (leur capacité à transférer dans le vin). Ainsi, les substances actives non quantifiées dans les raisins ou qui ont un facteur de transfert faible à nul, sont préférentiellement appliquées post-floraison et celles qui ont un facteur de transfert moyen à élevé, sont appliquées préfloraison/floraison.

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