Ce projet a pour but d’étudier les Composés Organiques Volatiles émis par la vigne et de trouver parmi eux d’éventuels « marqueurs » de l ’activation des défenses. Ces marqueurs pourraient constituer un outil de validation de l’application de produits à mode d’action SDP au vignoble afin d’améliorer l’utilisation de ces derniers par les viticulteurs. 

Pourquoi un marqueur d’activité pour les SDP ?

Certains produits de biocontrôle possèdent un mode d’action original basé sur l’activation des défenses propres de la vigne. Ce mode d’action original et prometteur au laboratoire et en serre peine à trouver sa place et son optimisation au vignoble : les résultats sont très variables et peu reproductibles.
Il est important de savoir si, lorsqu’on applique un SDP au vignoble, la première étape (activation des défenses) a bien fonctionné pour ensuite la confronter aux résultats de protection.

Disposer d’outils rustiques au vignoble pour obtenir la validation d’une application de SDP est un seuil très important qu’il faut franchir pour expérimenter puis piloter au mieux une stratégie d’intégration des SDP dans un itinéraire de protection.
Plusieurs voies sont investiguées : capteurs optiques, tests moléculaires ou biochimiques… La mesure de COV, peu étudiée au vignoble, fait partie de ces pistes.
Le Réseau Mixte Thématique BESTIM (évolution de l’ancien RMT Elicitra) aborde ces besoins de connaissances et de mesures de la bio-stimulation.

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Cet article, rédigé par l’IFV, est paru dans le magazine l’Union Girondine des Vins de Bordeaux en février 2021